6.12.11

Une bien jolie citation que m'offre mon amie Colette Nys-Mazure


"Je croyais que mon voyage touchait à sa fin, ayant atteint l’extrême limite de mon pouvoir,- que le sentier devant moi s’arrêtait, que me provisions étaient épuisées et que le temps était venu de prendre retraite dans une silencieuse obscurité.
Mais je découvre que ta volonté ne connaît pas de fin en moi. Et quand les vieille paroles expirent sur la langue, de nouvelles mélodies jaillissent du cœur ; et là où les vieilles pistes se sont perdues, une nouvelle contrée se découvre avec ses merveilles."


Rabindranath Tagore (1861-1941)
L’offrande lyrique
Traduction d’André Gide, Gallimard, 1947